Une petite visite à la galerie Tretiakovskaïa de Moscou. Voici quelques morceaux de peinture que j’ai particulièrement aimés.

« Bosquet de bouleaux. Le prodigieux génie de Kouindji, un peintre à l’oeuvre singulière, méconnue en occident. D’origine grecque, Arkhip Kouindji est né en Ukraine, dans une famille pauvre. Il possède un art de la synthèse des formes et des compositions très particulier. Les couleurs sont extrêmement pures et vives, les contrastes intenses, et c’est très difficile à photographier! Il fut, entre autres, le professeur du peintre Nicolas Roerich, à Académie impériale des beaux-arts de Saint-Pétersbourg.

Étude de jeune fille peinte par Surikov. Je cite wikipédia : Vassili Ivanovitch Sourikov (1848- 1916) est un peintre réaliste russe appartenant aux peintres ambulants (Передвижники) (mouvement artistique russe, 1870-1923). Il est le plus grand des peintres russes de scènes historiques de grande échelle. Ses chefs-d’œuvre font partie des peintures les plus connues de Russie.

Zinaïda Serebryakova, « autoportrait ». Serebryakova, née Lanceray (sa famille était d’origine française) en Ukraine en 1884, près de Kharkov, est la première femme russe à être reconnue comme un peintre important. Elle descend d’une longue dynastie d’artistes brillants. Sa vie fut bouleversée par la révolution d’Octobre. Après s’être déplacée de Kharkov vers Saint-Pétersburg, elle émigra finalement à Paris, ou elle s’éteignit en 1967, ne pouvant rejoindre la Russie et ses quatre enfants restés au pays. Son oeuvre fut tardivement réhabilitée en Russie, avec une grande exposition en 1960. Dans ces deux toiles du Trétiakov, elle rend avec beaucoup de force et de fraîcheur la vie domestique et familiale.